Exclusivement masculin : le cancer de la prostate !

Homme tatoué grimaçant

Exclusivement masculin : le cancer de la prostate !

 

C’est le cancer le plus courant chez l’homme.  Un homme sur sept en sera atteint ! Quels en sont les symptômes ? Comment le diagnostiquer ? Quel sera la suite ?
Balafres a mené l’enquête …

Qu’est-ce que la prostate ?

La prostate est une glande de l’appareil reproducteur masculin. De la taille d’une noix, elle se situe juste sous la vessie et entoure une partie de l’urètre (canal qui transporte l’urine et le sperme jusqu’au bout du pénis).

schéma prostate

A quoi sert-elle ?

La prostate produit un liquide qui compose le sperme avec le liquide séminal et les spermatozoïdes.

Elle stocke le sperme juste avant l’éjaculation et participe à son expulsion en se contractant.

 

Qu’est-ce que le cancer de la prostate ?

Le cancer de la prostate est le cancer le plus courant chez l’homme, il occasionne 9 000 décès par an. Il concerne essentiellement une population âgée puisqu’il est diagnostiqué aux environs de 70 ans en moyenne. Il concerne un homme sur sept. L’adénocarcinome est la forme la plus courante du cancer de la prostate. Il représente environ 95 % des cas.

La plupart du temps, ce type de cancer évolue très lentement et la tumeur reste localisée dans la prostate, provoquant alors des troubles urinaires ou érectiles.

 

Comment évite-t-on le cancer de la prostate ?

  • Réduisez votre consommation de matières grasses, comme les viandes ou les produits laitiers. Maintenez une alimentation saine, riche en fruits et en légumes. La surconsommation de viande rouge tout particulièrement, est un facteur de risque accru.
  • Cessez de fumer. Le tabagisme augmente le risque de développer un cancer, dont celui de la prostate.
  • Faites l’amour 22 fois par mois ! Des études médicales l’ont prouvé, les rapports sexuels fréquents diminuent le risque du cancer de la prostate de 30% .
    Cela veut dire 5 câlins par semaine minimum !! Mais ne faites pas le malin, ça ne concerne pas tout le monde, même si vous êtes un super héros !

 

Comment le diagnostique-t-on ?

Il existe deux moyens de dépister le cancer de la prostate : par un toucher rectal ou par un dosage de PSA (Antigène Prostatique Spécifique) dans le sang.

  • Le toucher rectal permet la palpation de la glande prostatique. Le médecin insère un doigt recouvert d’un gant dans le rectum, ce qui lui permet d’évaluer la taille et la consistance de la prostate.
  • La prise de sang permet de mesurer la taux d’antigène prostatique (PAS ou APS). Le PSA est une protéine fabriquée par la prostate. Son dosage permet d’identifier un éventuel cancer.

Il est alors nécessaire de réaliser une échographie transrectale sous anesthésie locale. Votre équipe médicale pourra également utiliser un IRM-Fusion qui permet d’allier l’imagerie 3D de l’IRM et celle de l’échographie. Cela permettra de réaliser des biopsies (prélèvements) de la prostate qui confirmeront, ou non, la présence d’un cancer.

 

Quel est le traitement ?

Le traitement dépend du degré d’agressivité de la maladie. Il a pour objectif de :

  • Guérir le cancer en détruisant la tumeur
  • Contenir l’évolution de la maladie
  • Traiter les symptômes pour améliorer la qualité de vie.

Il existe de nombreux types de traitements : la chirurgie, l’hormonothérapie, la radiothérapie, la cryothérapie, le traitement par ultrason et plus rarement la chimiothérapie.

  • La chirurgie (prostatectomie) consiste en l’ablation de la prostate.

Elle peut provoquer alors des effets secondaires importants : impuissance sexuelle (40 à 80 % des cas) et incontinence urinaire (qui est souvent transitoire).
L’incontinence est courante juste après l’opération mais elle régresse régulièrement (comptez 6 mois environ pour que cela cesse). L’incontinence totale est rare mais il peut vous arriver de subir une incontinence partielle, des petites fuites urinaires pouvant persister. Dans ce cas utilisez des coquilles à coller dans votre slip, absorbantes, discrètes et efficaces pour limiter les conséquences.

De même, les troubles de l’érection sont fréquentes (95% des cas) mais ils disparaissent progressivement dans la plupart des cas. A noter que la prostatectomie supprime l’éjaculation mais l’orgasme est conservé.

La prostatectomie nécessite une hospitalisation d’une semaine environ

  • La radiothérapie

    dont les risques sont une inflammation du rectum, et impuissance sexuelle.

  • Les traitement à ultrasons et cryothérapie

    n’engendrent, quant à eux, aucun effet secondaire.

 

Doit-on faire un suivi après le traitement ?

Le médecin assurera un suivi en vérifiant des dosages réguliers de PSA afin de détecter une éventuelle récidive.

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